Provenance du nom

KOVEL

Een ouderwets gewaad, dat zowel voor hoed of hoofdeksel diende, als voor een mantel, die over de shouders hing. De burgemeesters, kameraars en de twee voornaamste dekens der Gilden van de Handwerlieden te Utrecht, verschenen op plechtige feestdagen in zulke mantels. De gedaante derzelfe wordt door Matheus vertoond in een oude plaat. (Livre 4 « de Nobilitate » cap.Andleta p.420).

KOVEL

Vêtement ancien, qui convenait aussi bien comme chapeau ou coiffe, que comme manteau, qui pendait sur les épaules. Les bourgmestres, camériers et les deux principaux doyens des Gildes des artisans d’Utrecht paraissaient, aux jours solennels, vêtus de tels manteaux. Leurs apparences furent montrées par Mathieu, sur une ancienne gravure (Livre « de Nobilitate » cap. Andleta p.420).

Les origines dans la Mairie de Bois-le-Duc

C’est à Haren, petit village du Brabant septentrional à mi-chemin entre Tilburg et Bois-le-Duc (’s-Hertogenbosch), que se situe, sans doute, à la fin du XVe siècle le berceau de la famille Cogels.

Aux XVe et XVIe siècles, les habitants de la région étaient rudes et simples. Et, les évènements, qui eurent lieu sous le règne de Philippe II d’Espagne, marquèrent fortement la population sur le plan spirituel en obligeant chacun à prendre conscience de sa foi et à opter pour ou contre la réforme. Mais, en dépit des incursions des Hollandais qui pillaient les villages, les habitants semblent avoir gardé les mêmes mœurs patriarcales et le même style de vie vouée au travail.

Jan Hendrick Dierics Covels, qui vécut apparemment à Helvoirt (au nord de Haren, en direction de Bois-le-Duc), y possédait des biens en 1521. De son mariage avec Marie Heyen, il eut sept enfants.

Parmi ses descendants, qui étaient cultivateurs et petits propriétaires terriens, on retrouve :

  • Jan Jans Covels, né aux alentours de 1525, qui fut probablement « Kerkmeester » (aujourd’hui, on dirait « président de la fabrique d’église »)
  • Claes II Henricx Covels, né en 1545, qui fut bourgmestre de Haren
  • Nicolas Covels qui s’établit à Rotterdam et semble être décédé en 1680
  • Jan Covels qui fut reçu bourgeois de Haren, le 24 avril 1660

De Bois-le-Duc à Anvers

Huybrecht Covels, petit-fils de Claes II Henricx Covels né en 1630, rompit cette tradition et apprit le métier de tailleur de vêtements. Il vint l’exercer à Anvers où il s’établit peu avant 1660. Il s’y fit recevoir comme bourgeois le 20 juin 1660 et se fit appeler COGELS. De son union avec Sara Meerbas naquirent trois enfants dont Jean-Baptiste Cogels I, le 24 août 1663.

Les Fondateurs .

Jean-Baptiste Cogels I (1663-1734) et II (1694-1733)

De son union avec Laurence Post, Jean-Baptiste I eut six enfants dont deux seulement atteignirent l’âge adulte.
Jean-Baptiste II, leur fils aîné, oeuvra au développement des affaires de la famille durant ses vingt ans d’activité. Père et fils devinrent trésoriers de la Compagnie des Indes (dite d’Ostende) et fondèrent la Banque Cogels. A la mort du père (1734) et du fils (1733), l’épouse de Jean-Baptiste II, Isabelle Jacqueline Simons qui était la fille d’un riche négociant, dirigea la banque avec autorité et se spécialisa dans les emprunts d’Etat. Elle obtint concession de noblesse, avec rétro-activité sur son mari, de l’impératrice Marie-Thérèse.
Isabelle et Jean-Baptiste II eurent six enfants qui firent de beaux mariages. On retiendra Jean-Baptiste Cogels III et Joseph-Ignace Cogels. Ce dernier, né en 1731, fut monnayeur-juré à la Monnaie de Brabant et acquit de nombreuses propriétés terriennes. L’hôtel Cogels, situé au 24 rue d’Arenberg à Anvers lui est dû.

Jean-Baptiste Cogels III (1729-1799)

Il naquit à Anvers en 1729. Monnayeur décimal et ensuite Prévot de la Monnaie d’Anvers et grand homme d’affaires, il consolida et continua à développer les diverses  activitées bancaires de la famille. Il créa également une société d’assurances en 1757 et fut associé à l’activité de deux importantes sucreries, l’une à Anvers, l’autre à Bruxelles. Il épousa, en 1761, Isabelle-Cornélie-Marie Stier, descendante du grand peintre et ambassadeur, Rubens.
Il acquit la Seigneurie de « Ter Rivieren » à Deurne près d’Anvers. En faisait aussi partie le château du Hoofdvunder (Sterckhof). L’ensemble fut restauré par M. de Wailly, architecte de Louis XVI. Le Rivierenhof et le Sterkhof sont restés la propriété de la famille Cogels jusqu’à leur vente en 1921 par les héritiers de Louise Cogels qui avait épousé le Chevalier Bosschaert de Bouwel.

Les époux Cogels-Stier eurent six fils, dont :

  1. Joseph-Henri, né en 1762, auteur de la 1ère branche
  2. Jean-Baptiste-François, né en 1771 et décédé la même année
  3. Charles-François, né en 1773, mort sans alliance en 1801
  4. Henri-François-Xavier, né en 1774, auteur de la deuxième branche
  5. Albert-Ferdinand, né en 1776, auteur de la troisième branche
  6. Jean-Baptiste-Louis, né en 1777 et décédé sans alliance, au Rivierehof, en 1830.

Retrouvez ici les trois branches avec les descendants qui s’illustrèrent particulièrement.